Je suis l'individu1671137, docteur en rien ; je mets ici des choses que j'ai envie de partager, butinées sur internet, ou dans des livres, ou ailleurs…
Ce que je mets ici peut disparaître plus ou moins rapidement, prenez vos précautions si vous voulez conserver quelque chose.
Un mot à trouver par jour → SUTOM → MOKET → LE MOT | Un pays ? → WORLDLE
Deviner en quelle année ont été prises des photos → CHRONOPHOTO
→ LSD, la série documentaire → Repassez-moi l'standard → Ocora Couleurs du monde → Retour de plage
« A developed country is not a place where the poor have cars, it's where the rich use public transport. » -- Gustavo Pedro, Président Colombien.
« Un pays développé n'est pas un endroit où les pauvres ont une voiture. C'est un endroit où les riches utilisent les transports en commun. »
Johann Pachelbel
joué par l'ensemble Gli incogniti
dirigé par la violoniste Amandine Beyer
extrait de l'(excellent !) album Un orage d'avril de 2016 (déjà 7 ans !)
L'illustration de l'album a été empruntée au peintre norvégien Johan Christian Dahl.
Introduction de Mona Chollet :
Parmi les facteurs qui peuvent provoquer l’invisibilisation d’une femme, il y a le simple oubli (l’un des défis du féminisme est d’empêcher que les explorations, analyses, expériences et revendications des générations précédentes soient perdues), mais aussi le fait qu’elle ait vécu dans l’ombre d’un « grand homme ». Ce sont ces deux malédictions que je voudrais essayer de conjurer en publiant ce texte d’Anya Berger, qui a été la compagne de l’écrivain britannique John Berger de la fin des années 1950 aux années 1970.
[…]
Justine Triet a critiqué le gouvernement français tout en recevant la palme d'or à Cannes, La ministre de la Culture s’est dite « estomaquée », d'autres macronistes ont abondé dans le sens qu'elle aurait dû se taire puisqu'elle a reçu des subventions publiques, l'écrivain Nicolas Mathieu a écrit ceci :
« On est quand même accablé de voir des ministres s'offusquer qu'une artiste critique un pouvoir, une politique, un gouvernement. Alors on va rappeler deux trois fondamentaux.
-Vous n'êtes pas l'Etat. L'Etat c'est NOUS, peuple de citoyennes et de citoyens libres qui se gouverne par votre truchement. Vous critiquer ne remet nullement en cause les institutions.
-Vous ne financez pas le cinéma et la culture. NOUS finançons le ciné et la culture via des dispositifs de solidarité collective dont vous n'êtes que les organisateurs temporaires. La main qui nourrit les artistes n'est pas la vôtre. C'est celle de la communauté nationale.
-Vous n'êtes pas nos patrons mais les serviteurs du bien public et vous n'avez rien à dire des libertés qui nous appartiennent, que nous avons conquises et que nous exerçons exactement selon notre bon vouloir, parmi lesquelles la liberté de nous exprimer et de vous critiquer.
-Votre pouvoir NOUS appartient. Nous vous le déléguons de manière temporaire. Il vous oblige et vous rend responsables devant nous. Vous n'êtes pas l'encadrement d'une entreprise qui n'aurait à répondre que devant le Comité exécutif qui le nomme."
Le Cri du Caire, c'est : le chanteur, slameur et poète militant égyptien Abdullah Miniawy + le saxophoniste anglais Peter Corser + le violoncelliste allemand Karsten Hochapfel + le trompettiste suisse Erik Truffaz.
→ Pour aller plus loin, on peut écouter et se procurer l'album sur bandcamp.
Un classique du XXè siècle
Montage de 6 minutes 27 de choses vues à la télévision
27 minutes enregistrées le 4 février 2017.
53 proses pour une guérison rapide
avec des peintures de Michèle Riesenmey
Homme parfait ne me quitte pas d’une semelle. Ne bronche pas même si je suis en retard, même si je fais des gouttes d’eau sur le bord de l’évier, même si je brûle le fond des casseroles. Homme parfait et moi habitons une sphère dans laquelle le jaune et le blanc se mêlent sans casser la coquille. Pourtant le vent d’ouest me manque parfois ou bien le mistral, j’aimerais qu’une tempête mouille mes cheveux et torde le cou à la binarité de mes pensées. Sur mon trône je me tortille, j’ai les fesses talées.