Dans le deuxième roman que j'ai lu de Michel Bernanos, j'ai relevé cette description :
« Le docteur Gomes était énorme et d’une petite taille qui le faisait paraître tout rond, Son teint olivâtre et ses veux pochés prouvaient que son foie le malmenait, mais sous les paupières gonflées brillait un regard de feu. Il avait une figure épaisse, avec un nez d’un volume nettement au-dessus de la moyenne, agrémenté, sur le côté gauche, d’une verrue aussi imposante qu’une rosette de la Légion d'honneur. Sa chevelure, extraordinaire, tenait de la crinière du lion. Enfin, il parlait avec une voix de tête, et, toutes les fois qu’il ponctuait une phrase, le nez et sa verrue tressautaient. »
Un troisième roman m'attend, et je relirais bien La Montagne morte de la vie…