Philip K. Dick y reprend des thèmes qui lui sont chers. Les personnages de Joe Protagoras explorent une infinité de mondes parallèles et en fabriquent d’autres. Ils finissent par s’y perdre et ne plus reconnaître le vrai du faux, le modèle de la copie. Mais ces quelques pages vont peut-être plus loin encore, puisqu’elles proposent un concept vertigineux — et plus complexe qu’il n’y paraît — qu’on ne retrouve nulle part ailleurs dans son œuvre : le faux faux, c’est-à-dire le simulacre de contrefaçon, ou encore la fausse copie.