par Hélène Collon, traductrice
[…] Les traducteurs sont des… interprètes – jusqu’au vocabulaire commun, donc – au même titre que les musiciens interprétant une partition. Il s’agit de « jouer juste », de viser la fidélité à la lettre mais aussi de respecter l’esprit de l’œuvre. Une responsabilité hautement subjective dans laquelle, à l’« oreille », s’ajoutent toute l’expérience, tout le vécu personnels des traducteurs et traductrices. (Ainsi, bien sûr, que la proximité avec les autres productions, et même la biographie, de l’auteur ou de l’autrice.) […]