Les représentations des femmes criminelles dans l’art, la littérature ou la presse sont souvent tributaires de stéréotypes ayant peu évolué depuis l’Antiquité. La supposée « fragilité » des femmes, par exemple, leur confèrent le statut d’éternelle victime d’une menace extérieure ou de leurs propres passions, pouvant les mener à la délinquance.
L’iconographie révèle trois catégories archétypales de criminelles : les « séductrices » (prostituées, sorcières), les délinquantes domestiques (coupables d’adultères ou d’infanticides, marâtres, « ogresses »…) et les criminelles politiques (régicides, révolutionnaires, vitrioleuses ou autres pétroleuses) dont l’acte est parfois valorisé (Judith).
Médée représente, à elle seule, la figure emblématique et syncrétique de la criminalité féminine. Nous vous invitons à découvrir les destins de femmes qui, comme elle, ont transgressé le rôle social qui leur était assigné.