La « taxe Zucman » est de plus en plus présente dans le débat public ces derniers mois, et suscité des critiques de plus en plus nombreuses. Mais pourquoi cet impôt plancher de 2% sur les plus hauts patrimoines suscite-t-il un tel engouement ?
Salomé Saqué reçoit Gabriel Zucman, et l’interroge sur les critiques auxquelles il fait face depuis plusieurs mois. « Communiste », « absurde » voire carrément « dangereux pour l’économie » : de Bernard Arnault à Patrick Martin (le président du MEDEF) en passant par Marine Le Pen, de plus en plus de figures du débat médiatique attaquent ce jeune économiste et son idée de taxe avec une virulence rarement connue récemment sur des questions économiques.
Alors qu’est ce que cette taxe exactement ? Va-t-elle trop ou au contraire pas assez loin ? Que disent ces attaques du traitement réservé aux universitaires dans le débat public ?
La Deutsche Bank avertit que la dynamique actuelle de l'économie américaine est dangereusement liée à un cycle d'investissement dans l'intelligence artificielle (IA) en plein essor, qui pourrait ne pas être durable. Les analystes mettent en garde contre le fait que la forte augmentation des dépenses d'investissement, en particulier dans les centres de données d'IA, gonfle la croissance sans que cela ne s'accompagne de revenus durables. Les gains du marché étant fortement concentrés dans les valeurs technologiques, et les experts prévoyant une correction douloureuse, l'essor de l'IA pourrait déclencher un ralentissement économique brutal lorsque la bulle de l'IA éclatera.
Je suis obligée de dire aux élèves : “En principe, quand il y a des élections législatives, le Président prend en compte le résultat des urnes.”
Plus de trente sociétés de journalistes, dont celle de Mediapart, demandent aux autorités de revenir sur une formule qui grave dans le marbre la possibilité pour les policiers d’entraver le travail de la presse en situation de violences urbaines.
« la prise en compte du statut des journalistes telle que consacrée par le schéma national du maintien de l’ordre, ne trouve pas à s’appliquer dans un contexte de violences urbaines »
L’annonce faite par Israël de l’établissement de « zones de transit humanitaire » n’est pas sans rappeler les « camps de regroupement » installés par la France en Algérie dans sa guerre contre le FLN. Les deux stratégies coloniales partagent la conviction de la responsabilité collective de la population et d’un contrôle fantasmé sur les corps et les esprits de colonisés.
Emily Bender et Alex Hanna publient The AI con, « L’escroquerie de l’IA ». Une synthèse très documentée qui nous invite à lutter contre le monde que nous proposent les géants de l’IA. Lecture.
Sommaire
-- L'IA n'est rien d'autre que du marketing
-- Des outils de manipulation… sans entraves
-- Déconstruire l’emballement
-- De l’automatisation à l’IA : dévaluer le travail
-- Babysitter les IA : l’exploitation est la norme
-- “Quand les services publics se tournent vers des solutions automatisées, c'est bien plus pour se décharger de leurs responsabilités que pour améliorer leurs réponses”
-- "L'IA n'est qu'un pauvre facsimilé de l'Etat providence"
-- L’IA, une machine à produire des dommages sociaux
-- Le risque de l’IA, mais lequel et pour qui ?
-- Face à l’IA, nous devons avoir aucune confiance Pour moi, l'IA est une bulle et elle va exploser. C'est pas facile à expliquer rapidement, mais France Inter m'a mis au défi ce matin, dans la matinale.
La lutte contre la vidéosurveillance algorithmique (VSA) est une bataille de longue haleine. L’expérimentation officielle, menée au prétexte des Jeux Olympiques, s’est pourtant achevée fin mars et a été émaillée de multiples défaillances. En parallèle, les luttes locales s’intensifient dans les villes où ces logiciels sont déployés illégalement. Le gouvernement veut pourtant remettre une pièce dans la machine. Ainsi, le projet de loi sur les Jeux Olympiques d’hiver 2030 propose de repartir pour un tour d’expérimentation de deux ans. Le texte a déjà été examiné au Sénat et devrait arriver à l’Assemblée Nationale à la rentrée. Une pierre de plus à l’édifice de la surveillance algorithmique de l’espace public…
Lors d’une audition publique au Sénat, Microsoft France a confirmé qu’elle ne pouvait empêcher la justice américaine d’accéder aux données hébergées en France. Un aveu glaçant, qui révèle l’ampleur du décalage entre les promesses de souveraineté numérique et la réalité contractuelle de l’État français.