En 1981, dans un entretien accordé à Patrice Galbeau, Louise Weiss avait raconté de quelle façon elle s’était engagée dans le combat suffragiste, en 1934, après seize années passées à diriger l’Europe nouvelle, la revue qu’elle avait co-fondée. Elle rappelait qu’après sa fameuse "campagne d’ironie" menée avec les suffragettes françaises, la Chambre des députés avait, à l’unanimité, en juillet 1936, voté un texte en faveur du droit de vote des femmes – texte qui ne fut jamais, hélas, inscrit à l’ordre du jour du Sénat.
30 minutes
Cet entretien fait partie d'une série consacrée aux pionnières du féminisme