[individu1671137] — J'ai déjà butiné sur les livres de Karel Čapek, en regrettant – à titre extra-personnel parce que je l'ai lue — que La Maladie Blanche (1937) ne soit pas rééditée… Cela vient d'être fait par Les Éditions du Sonneur ! Et vous pourrez en lire le début…
En feuilletant R.U.R. (publié en 1920) de Karel Čapek (1890-1938), lu durant l'été 2021, j'ai relu quelques passages dont celui-ci :
« C'est la même chose que l'école chez les humains. Ils apprennent à parler, à écrire, à calculer. Comme ils ont une mémoire sans faille, vous pouvez leur lire vingt volumes d'une encyclopédie et ils vous répéteront tout dans le même ordre. Mais ils n'inventent jamais rien. Au fond, ils pourraient très bien être professeurs dans les universités. […]»
Après plusieurs lectures d'œuvres (théâtre et nouvelles) de Karel Čapek, je désirais ce livre mais on ne le trouvait plus ; heureusement (je le déclare après lecture récente), il a été réédité. C'est une pièce de théâtre, une comédie de science-fiction.
À propos de l'invention du mot robot :
Le mot aurait été suggéré à Karel Čapek par son frère Josef pour désigner des machines humanoïdes et intelligentes. Robota signifie corvée en tchèque.
[…] Les voisins constituent encore un symptôme infaillible de l'approche du printemps. Dès qu'ils se précipitent dans leurs jardins avec des bêches, des pioches, des sécateurs, des enduits pour les arbres et toutes sortes de poudres pour mettre dans le sol, un jardinier expérimenté devine que le printemps approche ; et alors il revêt lui aussi de vieux pantalons et se précipite dans son jardin avec pioche et bêche, afin que ses voisins à lui s'aperçoivent aussi que le printemps approche et se communiquent par-dessus les palissades cette joyeuse nouvelle.
Karel Čapek, L'année du jardinier, 1929, traduit du tchèque par Joseph Gagnaire, éditions 10/18.
[individu1671137] — mes précédentes lectures de Karel Čapek :