Le concept même de logiciel n’est pas évident. Comme le rappelait Marion Créhange, la première titulaire d’un doctorat en informatique en France, la manière d’influencer le comportement des premiers ordinateurs était de changer le branchement des câbles. Un programme était littéralement un plan de câblage qui nécessitait de s’arracher les mains sur des fils.
Petit à petit, les premiers informaticiens ont amélioré la technologie. Ils ont créé des ordinateurs « programmables » qui pouvaient être modifiés si on leur fournissait des programmes au format binaire, généralement des trous sur des cartes en carton qui étaient insérées dans un ordre précis. Il fallait bien évidemment comprendre exactement comment fonctionnait le processeur pour programmer la machine.
Les processeurs ont ensuite été améliorés […]
[…] Dans les années 1780-1804, en effet, se produit une véritable révolution dans le monde de l’art, en parallèle à la grande Révolution. C’est sans doute la période la plus riche de toute l’histoire des arts pour les femmes en France. Cette révolution-là est double : d’abord parce qu’elle va permettre aux femmes d’enfin émerger, et pas seulement aux filles d’artistes, mais aussi à toutes les autres, de la noblesse jusqu’à la petite bourgeoisie commerçante ; ensuite parce que, avec l’abolition de l’Académie royale de peinture et de sculpture en août 1793, le plafond de verre social disparaît, et que les artistes ne sont plus jugé.es à l’aune de leur naissance. L’embellie sera de courte durée pour les femmes, puisque le code Napoléon en 1804 les placera sous un joug patriarcal jamais connu auparavant, et que la Restauration viendra par son conservatisme remettre le couvercle sur cette parenthèse dorée. Toutefois […]
La question de l’hospitalité est plus d’actualité que jamais. Elle a ses lois, en apparence cristallines, qui sont celles de la morale. Mais, qu’en advient-il dans les conditions historiques, fort diverses, de leur mise en œuvre ?
Marion Créhange, née Caen, a « eu la très grande chance […] de vivre la naissance de l’informatique » Elle nous a quitté le 28 mars 2022 à quatre-vingt-quatre ans. Elle était la première personne en France à avoir soutenu une thèse en informatique en 1961. Elle est aussi l’une des toutes premières personnes à avoir enseigné l’informatique d’ailleurs. Elle a effectué toute sa carrière d’enseignante-chercheuse à Nancy. Elle était spécialisée dans les systèmes d’information et pensait que les sciences humaines revêtaient une importance capitale. Cela a marqué toute sa carrière.
Plus qu’une biographie ou une (un peu tardive) nécrologie, cette dépêche est axée sur la place de Marion Créhange dans l’histoire de l’informatique et sur sa vision de cette science qu’elle a contribué à créer et développer.
58 minutes d'écoute
C'est Caroline Otéro, la célèbre "Belle Otéro", qui propulse la jeune Marguerite Boulc'h sur scène, en la dissuadant de conserver son vrai prénom, et la rebaptise "Pervenche Fréhel", qui deviendra vite Fréhel tout court.
[individu1671137] — Je n'avais de Fréhel que des airs en tête et une anthologie sur 2CD chez Frémeaux, je ne connaissais rien de sa vie… Quelle vie !
28 minutes d'écoute
Comment remonter aux fondements de nos origines, celles de l’humanité ? Bien entendu, en fouillant et creusant le sol pour mieux s’enfoncer dans le temps… Une seconde approche concerne les toutes nouvelles voies ouvertes par la paléo-génomique, via l’étude de l’ADN des hommes fossiles. Une ultime, plus inattendue, concerne la mythologie : la préhistoire des mythes…
[individu1671137] — On y dit quelques mots d'un mythe actuel : celui du grand remplacement.
→ Article butiné dans Agir par la culture n°67 // printemps 2022
→ Pour en savoir plus et trouver le livre près de chez vous
→ Dans la même collection : Race (Il y en a d'autres…)
Tandis que l'éclatement de l'URSS et ses conséquences sur les anciennes républiques fédérées sont redevenus les sujets d'une actualité aussi brulante que tragique, nous revenons aujourd'hui sur le rôle de Mikhaïl Gorbatchev dans la chute d’un empire que lui-même ne souhaitait pas voir disparaître...
58 minutes d'écoute
Une demande de rectification d'état civil posthume, envoyée au parquet de Tulle (Corrèze), a révélé une histoire totalement inédite : un retraité décédé à Merlines en 2015, dont le fils réclamait une modification d'identité, était en réalité un ancien braqueur de banque qui vivait en Corrèze sous une identité d'emprunt.
[…]
Suspecté d'avoir participé au casse du siècle de Saint-Nazaire en 1986
Une autre étape mène à Gentioux-Pigerolles, où se trouve un monument aux morts à la croisée des routes. « Il faut s’approcher pour déceler ce qui le rend unique : la sculpture d’un enfant, dénonçant les horreurs de la Grande Guerre. C’est l’un des rares monuments dits pacifistes en France. Audacieux, il rappelle l’histoire des Millevaches. »
Pour le gouvernement russe, c'est reparti comme en 14.
Retrouvez sur cette page différents modes d’accès aux plans de Paris disponibles dans Gallica : deux pages d’accès chronologiques à l’ensemble des plans de Paris et de ses environs, ainsi que des pages de sélections de plans et atlas majeurs de l’histoire de la cartographie parisienne.
29 minutes
Depuis plus de 30 ans, l’invité de Carbone 14 est un chasseur de néandertaliens ! Cette émission ne fait pas exception et reçoit, pour en discuter, Ludovic Slimak, directeur de recherche au CNRS.
Ce que nous propose notre invité, c’est de suivre leur piste sur un immense territoire, de la France aux steppes gelées, mais aussi dans notre propre imaginaire, nos pensées et peut-être celles de communautés fossiles vieilles de 42 millénaires !
Après une enfance durant laquelle on ne cessa de le tourmenter, Léonard s'émancipa, il quitta la Bavière pour Vienne où, à l'âge de 16 ans, il put enfin changer de sexe, et Léonard devint Sissi.
Documentaire de 52 minutes disponible jusqu'au 17 avril 2022 sur arte.tv, et diffusé sur les téléviseurs ce18 janvier à 22h25.
Dans les pas de deux femmes en quête de leurs origines, ce documentaire lève le voile sur une page méconnue de l’après-guerre : l’adoption, dans le cadre d’un programme transfrontalier, de milliers d’enfants nés de l’occupation française en Allemagne.
On peut lire sur telerama.fr une entrevue avec un historien :
→ “Nés sous l’occupation” sur Arte : quand la France se “servait des enfants comme d’un butin de guerre”
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, des milliers d’enfants naissent dans la zone d’occupation française outre-Rhin de mères allemandes et de soldats français. Plusieurs centaines d’entre eux seront exfiltrés et adoptés dans l’Hexagone. Longtemps occulté, ce dispositif d’État est au cœur du documentaire Nés sous l’occupation : des bébés pour la France, de Anja Unger et Renaud Lavergne (diffusé sur Arte), qui s’appuie notamment sur les recherches de Yves Denéchère, professeur d’histoire contemporaine à l’Université d’Angers. Spécialiste de l’adoption internationale, il revient ici sur les enjeux de cet épisode peu glorieux.
Le gisement préhistorique de Renancourt, à Amiens (Somme), est connu de longue date. Il est longtemps resté un des rares témoins du Paléolithique supérieur ancien (35 000 – 15 000) dans le nord de la France. Découvert en 2011 lors d’un diagnostic de l’Inrap, le site d’Amiens-Renancourt 1 fait depuis 2014 l’objet de fouilles programmées. Lors de la campagne 2019, une exceptionnelle « Vénus », de 23 000 ans
(gravettien), a été mise au jour.
C’est un rituel, chaque année lorsque vient Noël, vous nous demandez de faire à nouveau toute la lumière sur ce mystère qui hante depuis toujours les esprits : à quoi ressemblait la quéquette à Jésus-Christ ?
Mais d’abord : en avait-il une ? Etait-il Dieu, était -il homme ? Des générations de peintres nous répondent. De la crèche à la Croix, ils l’ont représenté entre le blasphème et la dévotion, les mythes hantent encore ce bas monde, et Gérard Mordillat en connait un rayon.
La vidéo qui suit, de 14'40, est sérieuse.
L’embryon «ressemble exactement à un oisillon enroulé dans son œuf», précise les chercheurs. Le jeune Yingliang a en effet été retrouvé le dos courbé, les pieds de chaque côté du bec, la tête rentrée contre son ventre. Une position bien connue chez les oiseaux mais qui n’avait encore jamais été observée chez les dinosaures.
[…]
Mais Baby Yingliang n’est ni un oiseau ni un crocodile. Il appartient à la famille des oviraptorosaures, dont le nom signifie «lézard voleur d’œufs». Les oviraptorosaures étaient des dinosaures à plumes vivant en Asie et en Amérique du Nord durant l’époque du crétacé supérieur. Ils pouvaient avoir des formes de becs variées, ainsi que des régimes alimentaires différents. Leur taille allait de celle des singes à celle des gigantoraptors, qui mesuraient en moyenne 8 mètres de long.
Aux alentours de notre an mil, un jeune Indien béothuk, Anin, fait le tour de ce qu’il croit être "le monde" : l’île de Terre-Neuve. Ce périple, et sa rencontre avec des Vikings établis au nord de l’île, ouvrent brusquement, pour lui et son peuple, l’espace de la géographie et des civilisations. Fondateur d’un nouveau clan, Anin est l’ancêtre de tous les personnages dont la geste ici racontée finit par former, jusqu’au terme d’un lent et inexorable génocide, la saga d’une nation aujourd’hui disparue. Historique, mythologique, épique, ethnographique, ce grand roman sur le peuple béothuk apporte une passionnante contribution à la redécouverte des civilisations indiennes, en même temps qu’il éclaire un épisode particulièrement dramatique de la conquête blanche de l’Amérique.
[individu1671137] — C'est un livre que j'ai lu peu après sa parution en France en novembre 1996, une coédition Leméac/Actes Sud ; je me rappelle seulement l'avoir aimé. Je l'ai prêté récemment à quelqu'une et maintenant qu'il m'est revenu, j'ai une envie de le relire, mais j'ai déjà tant à lire… Je le mets de côté.
Bernard Assiniwi est un écrivain québécois de souche algo-cries, de même qu'un comédien, docteur en histoire, curateur au Musée canadien des civilisations, auteur et réalisateur radiophonique.
[…]
Bernard Assiniwi dit que les mots ok, canot, et mocassin sont d'origine algonquienne.[…] à l'origine l'appellation peau rouge viendrait des béothuks qui utilisaient de l'ocre mélangé à de la chaux pour faire fuir les moustiques.
D'extrême droite, anticommuniste, antisémite, antirépublicaine et proche du fascisme, la Cagoule commet plusieurs crimes de droit commun (assassinats, attentat à la bombe, sabotages et trafics d'armes). Parallèlement, elle tente une « intox » auprès de l'armée en ébruitant de fausses rumeurs relatives à une insurrection communiste. L'organisation est démantelée par la police en 1937-1938.
58 minutes à écouter
Invité : Antoine de Baecque, auteur de Histoire de la marche publié aux éditions Perrin en 2016, puis chez Pocket en 2019, mais aussi de Ma transhumance publié aux éditions Arthaud et de La traversée des Alpes : essai d’histoire marchée publié chez Gallimard.
et de Les godillots - Manifeste pour une histoire marchée chez anamosa
Manifeste pour une histoire marchée
Antoine de Baecque
256 pages des très bonnes éditions anamosa
Marcheur au long cours, historien audacieux et conteur talentueux, Antoine de Baecque se penche ici sur un objet a priori dérisoire : les godillots, ces chaussures solides initialement conçues pour l’armée. Ce mot que tout le monde croit connaître, au point que, comme la « poubelle », il a largement échappé à son concepteur du milieu du xixe siècle, l’entrepreneur Alexis Godillot, est devenu un nom commun. Il reste pourtant singulièrement polysémique. Le godillot cristallise ainsi des représentations aussi variées que polémiques et stimulantes. Révélatrice d’époques, de destins et de cultures, cette micro-histoire d’un objet permet de croiser bien des manières de faire de l’histoire, et de « marcher » de l’une à l’autre, puisque le godillot passe de l’armée à la peinture moderne de Van Gogh, de la scène ou de l’écran aux campeurs-randonneurs, de la technique du cuir aux inconditionnels du général de Gaulle.
Marie-Laurence Haack, historienne et étruscologue : "Il est difficile d'échapper à Rome parce que nous sommes marqués, influencés par les manuels scolaires qui nous ont formé.es depuis le 19e siècle. Depuis que l'école est obligatoire, forcément, lorsque l'on étudie l'Antiquité à l'école, on étudie les Grecs et les Romains, et l'Italie est forcément romaine ! Les Étrusques, on en parle quasiment pas et on en parle de moins en moins. Les manuels (scolaires) depuis les années 80, que ce soit en France, en Italie ou en Allemagne, ne laissent quasiment pas de place aux Étrusques. [...] A l'université française, nous sommes très peu à être étruscologues. [...] Dans mon université, je n'enseigne même pas l'étruscologie, mais l'histoire romaine."
[individu1671137] — Il y a quelques années au musée Marius Vazeilles à Meymac (en Corrèze), lors d'une visite guidée d'une exposition consacrée aux Étrusques, on nous expliqua que chez eux les femmes étaient quasiment les égales des hommes (du moins chez ceux qui ont laissé des traces, qui avaient du pouvoir, assez riches – on ne sait pas pour le peuple), ce qui n'était pas du tout le cas chez les Romains, les Grecs…
58 minutes à écouter
Le XIXe siècle fut le grand siècle de la futurologie. La littérature s'est emparée des thèses positivistes, des avancées techniques et du rationalisme ambiant pour réinventer la dystopie.
[individu1671137] — Certaines personnes fuient encore rien qu'au nom de la radio : France Culture, alors que les émissions de France Culture sont depuis longtemps d'un niveau pas très haut, « abordable » : elles pourraient passer sur France Inter. Celle-ci par exemple, je l'ai bien suivie alors que j'étais en priorité concentré sur la conduite d'une automobile.
(J'écoute les émissions de radio via l'application AntennaPod sur mon ordiphone.)
Le rouleau est connu en Europe occidentale depuis 1500 mais son utilisation semble avoir été réservée aux terres fortes jusqu'au XVIIIe siècle, au moment où la métallurgie et la mécanisation permettent d'envisager des outils commodes d'emploi. Cependant l'agronome andalou Ibn Al-Awam avait mentionné l'existence de rouleaux émotteurs dès le XIIe siècle.
[…]
Dans le calendrier républicain, le Rouleau est le nom attribué au 30e jour du mois de brumaire.
[individu1671137] — Personne intéressante ce Ibn Al-Awam…
Une page à voir et 29 minutes à écouter.
Le port médiéval de Talmont était déjà mentionné dans de rares sources textuelles, il est aujourd’hui l’objet d’une vaste fouille archéologique. Celle-ci met au jour d’imposantes structures de quais en bois et pierre, qui confirment une importante implantation datée des Xe-XVIe siècles, dont les différentes phases de transformation semblent étroitement liées à l’évolution architecturale du château de Talmont.
58 minutes à écouter.
Émission Sans oser le demander qui était avant La compagnie des œuvres et qui était encore avant La compagnie des auteurs.
Demeure des rois avant de devenir le temple des arts, le Louvre a pris très tôt ses distances avec la royauté. Un tournant qui lui a permis d’échapper au destin du Palais des Tuileries, incendié par les Communards en 1871. Exemple des plus illustres de la réutilisation d’un monument historique pour un usage très différent de celui pour lequel il avait été créé, le Louvre a commencé à recevoir des œuvres d’art sous Charles V, le premier roi lettré, qui y installa sa célèbre « librairie ». Henri IV y ouvrit son cabinet de peinture et Henri de Navarre une cité d’artistes. Louis XIV y fit accrocher de belles peintures. Ces collections à caractère privé commenceront à s’ouvrir à tous les citoyens pendant le siècle des lumières. La Révolution en fera un musée, le Louvre est donc un enfant de la Révolution !
traduit par Sophie Benech aux Éditions Interférences
En une vingtaine de pages d'une lecture aisée, l'histoire de Tatiana Gnéditch, véritable traductrice passionnée de poésie anglaise sous le régime soviétique.
Septembre 2019 - 41 minutes
Les courants réactionnaires sont-ils en train de remporter la "bataille des idées" ? Assiste-t-on à un renouveau des thèses réactionnaires ? Pour en parler, Guillaume Erner reçoit l'historien Gérard Noiriel, directeur de recherche à l’EHESS, spécialiste de l’immigration et de l’histoire de la classe ouvrière. Son dernier ouvrage “Le venin dans la plume. Édouard Drumont, Éric Zemmour et la part sombre de la République” revient sur la place des polémistes réactionnaires dans le débat politique.
J'ai butiné ici la première page du livret d'un disque.
Le disque (très bon) est BWV… or not? de l'ensemble Gli Incogniti dirigé par Amandine Beyer.
BWV est le préfixe des numéros de catalogue de l'œuvre de Jean-Sébastien Bach.
[individu1671137] — Le Trech (prononcez "trek") est un quartier, historique, de Tulle (Corrèze) ; le maire du Trech n'est pas un vrai maire, et le sultan…
Il y a eu autrefois quelques personnalités ainsi reçues. Ce qui m'étonne toujours, c'est la foule que ces festivités attiraient… sans distanciation, sans masque !
Tout était pourtant parti d'une volonté de clarification. L'affaire débute à Venise en 1494. Aldus Manutius, imprimeur et éditeur, doit assurer la publication d'un texte de l'humaniste Pietro Bembo intitulé De Aetna ; un récit qui relate sous forme de dialogues une ascension de l'Etna. Or il lui faut à tout prix domestiquer la prose éruptive de son auteur, s'il veut que ses lecteurs - même cultivés, le texte est rédigé en latin - puissent s'y retrouver.
[individu1671137] — Je suis membre actif de l'Association de Défense et de Préservation du Point-Virgule ; cette ponctuation n'est point obsolète !
Lettre du 30 avril 1942
[…] Je passe par les armes à dix-neuf heures trente avec mes dernières pensées qui vont vers vous. Ce sont les Français qui me livrent, mais je crie : “Vive la France”, les Allemands qui m’exécutent, et je crie : “Vive le peuple allemand et l’Allemagne de demain”. Recevez pour la dernière fois mon dernier message et les derniers baisers de l’amour, d’amour fidèle.
Adieu, chers parents.
Stèle située entre les hameaux de Beunac et de La Chapeloune, commune de Saint Merd de Lapleau, département de la Corrèze → carte.
Patrimoine corrézien
Séchadour = séchoir à châtaignes
La dour = la châtaigne
« J'étais venu en paix et j'ai pris une châtaigne, c'est dour ! » , George V. Rush, Mémoires d'un soldat américain en Afghanistan
On mettait les châtaignes en haut du petit bâtiment, et en bas on entretenait un feu pendant plusieurs jours (combien ?).