Marie-Laurence Haack, historienne et étruscologue : "Il est difficile d'échapper à Rome parce que nous sommes marqués, influencés par les manuels scolaires qui nous ont formé.es depuis le 19e siècle. Depuis que l'école est obligatoire, forcément, lorsque l'on étudie l'Antiquité à l'école, on étudie les Grecs et les Romains, et l'Italie est forcément romaine ! Les Étrusques, on en parle quasiment pas et on en parle de moins en moins. Les manuels (scolaires) depuis les années 80, que ce soit en France, en Italie ou en Allemagne, ne laissent quasiment pas de place aux Étrusques. [...] A l'université française, nous sommes très peu à être étruscologues. [...] Dans mon université, je n'enseigne même pas l'étruscologie, mais l'histoire romaine."
[individu1671137] — Il y a quelques années au musée Marius Vazeilles à Meymac (en Corrèze), lors d'une visite guidée d'une exposition consacrée aux Étrusques, on nous expliqua que chez eux les femmes étaient quasiment les égales des hommes (du moins chez ceux qui ont laissé des traces, qui avaient du pouvoir, assez riches – on ne sait pas pour le peuple), ce qui n'était pas du tout le cas chez les Romains, les Grecs…