Aux alentours de notre an mil, un jeune Indien béothuk, Anin, fait le tour de ce qu’il croit être "le monde" : l’île de Terre-Neuve. Ce périple, et sa rencontre avec des Vikings établis au nord de l’île, ouvrent brusquement, pour lui et son peuple, l’espace de la géographie et des civilisations. Fondateur d’un nouveau clan, Anin est l’ancêtre de tous les personnages dont la geste ici racontée finit par former, jusqu’au terme d’un lent et inexorable génocide, la saga d’une nation aujourd’hui disparue. Historique, mythologique, épique, ethnographique, ce grand roman sur le peuple béothuk apporte une passionnante contribution à la redécouverte des civilisations indiennes, en même temps qu’il éclaire un épisode particulièrement dramatique de la conquête blanche de l’Amérique.
[individu1671137] — C'est un livre que j'ai lu peu après sa parution en France en novembre 1996, une coédition Leméac/Actes Sud ; je me rappelle seulement l'avoir aimé. Je l'ai prêté récemment à quelqu'une et maintenant qu'il m'est revenu, j'ai une envie de le relire, mais j'ai déjà tant à lire… Je le mets de côté.
Bernard Assiniwi est un écrivain québécois de souche algo-cries, de même qu'un comédien, docteur en histoire, curateur au Musée canadien des civilisations, auteur et réalisateur radiophonique.
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Bernard Assiniwi dit que les mots ok, canot, et mocassin sont d'origine algonquienne.[…] à l'origine l'appellation peau rouge viendrait des béothuks qui utilisaient de l'ocre mélangé à de la chaux pour faire fuir les moustiques.