La police et la gendarmerie pourront ficher les activités politiques, les appartenances syndicales et les données de santé au nom de la sécurité publique ou de la sûreté de l’Etat, a jugé en référé, lundi 4 janvier, le Conseil d’Etat, en rejetant les requêtes des organisations syndicales CGT, FO, FSU et des associations de défense des droits humains qui dénonçaient la grande « dangerosité » de ces fichiers.