La sobriété est sans doute la veine la plus exigeante de la poésie. Silvia Majerská y excelle dès son premier recueil, Matin sur le soleil. La jeune autrice (née en 1984 en Slovaquie) y déploie des textes presque blancs dans leur simplicité radicale. De poème en poème, on y pioche des formules qui frappent par leur limpidité étrange. «Je ne comprends toujours pas / le dialogue entre les arbres et le soleil.» Plus loin : «Personne ne s’intéresse / à ce que pense le vent.»
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Article du journal Libération avec un poème de Silvia Majerska en intégralité.